Pollution intérieure - La menace invisible dans nos logements
Introduction
La pollution de l’air intérieur est l’un des enjeux sanitaires les plus sous-estimés. Nous passons près de 90 % de notre temps à l’intérieur, et l’air domestique peut être jusqu’à cinq fois plus pollué que l’air extérieur.
Moisissures : un signal d’alarme
Les taches sombres sur les murs révèlent un excès d’humidité, souvent lié à une ventilation défaillante. En France, un logement sur cinq est concerné, avec des impacts sur la santé (asthme, allergies, irritations) et sur la dégradation du bâti.
Ventilation : un enjeu sanitaire
Une ventilation insuffisante favorise l’accumulation de CO₂, de COV, de particules fines et d’humidité. Cela entraîne de l’inconfort, une surconsommation énergétique et des risques sanitaires.
Les règles d’installations sont simples :
Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), de type hygroréglable de préférence, avec une entrée d’air neuf par pièce sèche et une évacuation d’air vicié par pièce humide, ainsi qu’un détalonnage suffisant des portes intérieures. (Les gaines aérauliques situées hors volumes chauffés doivent être isolées.)
Monoxyde de carbone
Invisible et inodore, ce gaz provoque environ 3 000 intoxications par an en France. Les appareils à combustion mal entretenus en sont la principale source.
Recommandations
- Aérer matin et soir
- Entretenir sa VMC
- Maintenir un taux d’humidité entre 40 % et 60 %
- Vous équiper d’un mesureur de CO₂ pour surveiller la qualité de l’air
- Traiter les moisissures après avoir éliminé la cause
- Faire vérifier annuellement vos appareils de chauffage
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